Dealeuse de musique en automatique

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Bon les gars.
C’est bien beau de parler de chaussures et de chasse d’eau.
Mais finalement, on en revient toujours un peu aux fondamentaux.
Surtout qu’aujourd’hui c’est vendredi, et les jolies découvertes, c’est quand même rudement chouette.

Je t’ai déjà assez raconté que sans musique, je n’étais plus rien? Du tout.
Oui hein. Bien.
Non mais tu sais parfois je me demande si je devrais pas consulter, ou si je suis pas simplement juste un peu toquée.

J’arrive au bureau, je mets mon casque avant d’ouvrir mes mails pros.
Je branche l’aspirateur en même temps que  j’allume mon ampli-tuner.
Je fais couler l’eau dans la douche, une main sur le shampoing, l’autre sur l’appli Spotify de l’iphone échoué sur le TamTam de la salle de bain.
Je monte dans le métro, le son à fond obligatoirement ou crise d’angoisse immanquablement.
Je me glisse sous la couette,  un Breathe Me de rigueur et  je pleure.

Et surtout, ces derniers temps,  c’est un peu la battle musicale tous les jours.
A celui qui fera découvrir aux autres LE morceau avec lequel il va pouvoir se la péter et récolter du like sur son wall Facebook adoré.

On est bien peu de choses, et avide de reconnaissance vis à vis des oreilles de nos contacts de l’internet et amis.
(Je suis au courant qu’elle ne veut rien dire cette phrase hein. J’écris ce que je veux, fais pas le malin.)

Bref.

William Fitzsimmons

Nom imprononçable qui scorerait au Scrabble. Découvert hier grâce à quelqu’un d’un peu timide vis à vis du réseau social.
Alors si ça te plait, t’as qu’à le remercier. (Appelons le Jean-Patrick, il ne veut pas que je dévoile sa vraie identité)

William est américain, avait des parents non-voyants et a bossé comme thérapeute dans le milieu des maladies mentales et des désordres pathologiques.
Beau cumul.
En même temps, quand on entend ses mélodies transperçantes et renversantes, on peut bien lui excuser ce passé compliqué.
Parce que ce qu’il fait, c’est doux, triste et sucré.
J’aime. Vraiment. Beaucoup.
Et toi mon chou ?

Ma préférée (un chouille remixée)


Et le petit bonus girly : la cover de I kissed a girl de Kathy Perry. 100 fois je dis OUI.


Pour le reste, je te laisse googler, youtuber, deezer, spotifyer, taper des pieds.
Je te  mâche un peu le boulot, t’as plus qu’à copier/coller : William Fitzsimmons

Tschüß.